Pourquoi se concentrer uniquement sur le transport peut vous faire manquer plus de 99 % de l'impact environnemental des produits textiles

Pourquoi se concentrer uniquement sur le transport peut vous faire manquer plus de 99 % de l’impact environnemental des produits textiles, à moins qu’il ne s’agisse du fret aérien : :stop_sign: Le cas surprenant des jeans en coton.

Vous pensez que le transport est le principal problème environnemental pour les vêtements ? Détrompez-vous. Pour cet exemple de jean en coton standard que nous avons tiré de notre propre garde-robe (73 % de coton, 25 % de coton recyclé, 2 % d’élasthanne), l’extraction des matières premières et la fabrication dominent largement l’impact environnemental. Mais il y a une grande exception : le transport aérien. :airplane:

Lorsque les jeans sont expédiés par voie maritime, la phase de distribution est à peine prise en compte, contribuant à moins de 1 % de l’impact total. :chart_with_downwards_trend: Mais si l’on passe au transport aérien, la situation change radicalement. L’impact environnemental du transport monte en flèche et représente 8,5 % de l’empreinte totale - ce qui change la donne.

Cette étude réalisée par Glimpact, à l’aide de l’application européenne Global Impact Score, révèle un point essentiel : :truck: À moins que le transport n’implique du fret aérien, il reste un acteur mineur dans l’impact du cycle de vie d’un produit. Dans l’industrie de l’habillement, se concentrer uniquement sur le transport est souvent trompeur. Pour faire une réelle différence, les gains les plus importants se situent encore au niveau de l’approvisionnement en matières premières et de la fabrication, à moins que votre jean ne prenne l’avion.

Ce qu’il faut retenir ? Pour les jeans en coton, le transport n’est généralement pas la principale préoccupation environnementale, sauf lorsque le fret aérien est utilisé. Pour favoriser une réelle éco-conception et durabilité, les marques doivent donner la priorité aux conditions de production des matières premières et à certains processus industriels, en particulier la teinture et le tissage, tous ces facteurs représentant à eux seuls environ 90 % de l’impact total d’un vêtement.