Pourquoi se focaliser uniquement sur le CO2 peut vous faire passer à côté de plus de 75% de l'impact environnemental des produits textiles

:stop_sign: L’exemple des jeans en coton.

Une paire de jeans en coton fabriquée avec du coton provenant de Chine montre que les émissions de particules fines constituent le principal problème environnemental, représentant 27 % de l’impact total. Les émissions de gaz à effet de serre, sur lesquelles beaucoup se concentrent, ne sont que la deuxième source d’impact pour le jean, représentant 22 % de l’impact total. L’utilisation des ressources en eau représente 13 % et celle des ressources fossiles 12 %.

Cette étude réalisée par Glimpact à l’aide de l’application European Global Impact Score montre pourquoi il est essentiel d’examiner toutes les catégories d’impact, et pas seulement les émissions de gaz à effet de serre (CO2eq). Dans l’industrie de l’habillement, la compréhension de ces différents impacts permet de créer des pratiques plus durables et responsables. :earth_africa: Chaque étape, de l’approvisionnement en matériaux à la production, affecte l’environnement de différentes manières. La méthode PEF utilisée par l’Union européenne aide le secteur de l’habillement et de la chaussure à obtenir une vue d’ensemble de ces impacts en se basant sur les 16 catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète.

Ce qu’il faut en retenir ? Pour l’industrie textile, se concentrer uniquement sur les émissions de gaz à effet de serre revient à ignorer les 2/3 de l’impact du produit. Prendre en compte toutes les catégories d’impact est nécessaire pour éviter les transferts d’impact et avoir une vision globale de l’empreinte environnementale.